Valorisation des déchets plastiques dans le pays de Concarneau
Nicolas Voisard, fondateur et designer, a instauré le projet « Rehab » pour valoriser et recycler les déchets plastiques issus d'entreprises du pays de Concarneau, en Bretagne.
Selon les études réalisées par de nombreuses ONG, chaque année à 8 millions le nombre de déchets plastiques jetés dans les océans. 90% d’entre eux restent au fond des océans. A partir de ces analyses, Nicolas Voisard décide de mettre son projet « Rehab » en vigueur et se concentre sur le sujet du plastique. « Rehab » se focalise sur la collecte de déchets produits par les entreprises locales notamment les poches à huîtres.
Le recyclage des déchets peut se révéler complexe à cause du sel, de l’eau et des UV. En effet, ces derniers rendent l’eau polluante. Nicolas travaille sur des solutions permettant de faciliter la valorisation de ces déchets. Pour les poches à huîtres, « elles sont broyées puis fondues afin d’être compressées pour en faire des panneaux qui pourront servir notamment à la signalétique », explique l’article de Francetvinfo.
Mais « Rehab » consiste également à sensibiliser le public. Cela ce fait à travers des ateliers, des interventions et des collectes de déchets que Nicolas organise dans des écoles ou encore des entreprises.
La coquille d’huître, un déchet aux multiples ressources :
Aujourd'hui, l'ostréiculture engendre quelques 8 000 tonnes de déchets par an.
Patrice Lafont, conchyliculteur à Mèze et président du Comité régional conchylicole de Méditerranée (CNC), constate : « 7 000 à 11 000 tonnes d’huîtres (soit 10 % de la production nationale à 145 000 tonnes réalisée par 3 300 entreprises) et entre 5 000 et 7 500 tonnes de moules sont produites. Ce qui engendre [approximativement] 8 000 tonnes de déchets », d’après le site dis-leur.fr
Le département de l’Hérault, en collaboration avec l’entreprise Colas, expérimente un nouveau composant : un ciment bio produit à partir de sable, d’eau et de coquilles concassées, pour équiper une voie cyclable à Bouzigues.
Romain Caraï, responsable de l’établissement de Sète de la société Colas, rapporte dans l’article de dis-leur.fr : « Ce ciment composé de 30 % de résidus de coquilles d’huîtres est en plus un produit bas carbone. C’est une sorte de revêtement en sable stabilisé. On s’est donné les moyens pour réfléchir à essayer quoi faire de ces coquilles d’huîtres et on a bossé avec l’Agglopôle de Sète pour cela. Mi-mars, on a lancé cet essai de ce procédé à Bouzigues. Nous avions également fait un essai de cheminement dans le port de Sète, il y a quelques mois. Il s’avère qu’il a bien vieilli… »
Les premiers résultats de cette expérimentation sont concluants et permettent de repenser une nouvelle voie de valorisation pour les coquilles d'huître.
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Sources :
La coquille d'huître, un déchet qui a de sacrées ressources (dis-leur.fr)
